Il aura fallu que l’été assèche le jardin pour que je daigne décoller les mirettes de mon poste de travail. Mettre la truffe à l’air pour arroser la verdure, ramasser les quelques victuailles qui enrichissent mon lopin de terre et faire causette au lombric pour se rendre compte qu’il fait bon s’aérer la caboche. Avant d’avoir fini la conversation avec ce drôle de ver, ma fille l’ayant capturé pour, je cite, “ça fait des faits des guilles dans la main”. Le zig(zag) m’a glissé à l’oreille, “ça fait fort longtemps que vous n’avez pas écrit sur vos aventures”. Je m’exécute.
Avez-vous déjà entendu parler de Revenue Based Financing ? Moi non plus… et c’est le sentiment de perdition que j’ai eu, quand Julien Zerbib, fondateur de Unlimitd m’a appelé pour la première fois, accompagné de son acolyte, Francois Turpaud. Et voici un point hasardeux qui risque de m’aider colossalement dans la conception du projet.
Je m’explique ; problème, ils veulent enseigner au plus grand nombre leur activité, le texte est rédigé, un beau pavé parfaitement mis au noir sur blanc par une rédactrice de talent dont je n’ai malheureusement pas le nom, mes hommages madame.
Solution adaptée aux contraintes, une brochure pour guider, transmettre ; dans mon jargon, un livre blanc. Rappelons que l’enjeu est d’expliquer un sujet, qui pour nous, public non initié, nous parait particulièrement abstrait. Il faut qu’il soit compréhensible, intelligible, limpide, facile à envoyer et feuilletable en ligne, dans le but d’attirer le chaland. J’ai nommé le flipbook, fastoche, accessible sur tout support et côté budget, c’est parfait.
On retrousse le manche, on se plonge à corps perdu dans ce monde nouveau, Dvořák en fond musical. On touche du doigt, on pige, on dispatche, on désassemble, on rassemble, façon puzzle, lego ou meuble Ikea, nommer ça selon vos besoins, chacun son hobbit.
De ce joyeux vrac amical, en découle un glorieux chemin de fer, solide et complet, on met les termes, la mise en forme. Maître mot, hiérarchiser, coordonner, dynamiser. On respecte évidemment l’image de Unlimitd, mise en lumière, on allume les projos, et paf, on y est.
Dans l’histoire, voyez que c’est mon ignorance sur le Revenue Based Financing qui m’a permis de rendre accessible et compréhensible cette abstraction ô combien captivante.
Encore merci à Julien pour sa confiance et François pour son accompagnement.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur cette aventure, c’est par ici :
https://atelier-ripaille.fr/contact/